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Naissance

Quel moment plus merveilleux pour une femme que celui de la naissance de son enfant. Que d’intensité émotionnelle lorsque le regard de la maman croise le visage de l’enfant, lors du contact peau à peau. Que d’émotions intenses vécues à trois, avec le papa…

Quelle formidable aventure pleine d’humanité. Et pourtant bon nombre de naissances ne se passent pas ainsi. « Je ne voulais pas de péridurale, et finalement, c’est moi qui l’ait demandé », accompagné de regrets, voire de culpabilité…Ou encore « mon col ne s’ouvrait pas. Ils m’ont donné de l’ocytoncyne et tout s’est enchaîné très vite. C’était tellement violent que le personnel s’est affolé, car le cœur de l’enfant était en souffrance. J’ai complètement paniqué ».« "J’avais 39 ans. Le protocole voulait que je fasse une amniosynthèse. Je ne voulais pas, mais le gynécologue m’a fermement recommandé de l’accepter. Je me suis laissé faire. Pendant 15 jours, je ne sentais plus mon bébé à l’intérieur de mon ventre. J’ai vécu une grande tristesse et beaucoup d’inquiétude  ».

Il est évident que l’obstétrique a fait d’énormes progrès ces dernières années, offrant ainsi plus de sécurité lors de l’accouchement, ce qui est apprécié par le plus grand nombre.

Néanmoins la technique est souvent vécue comme intrusive, prenant de plus en plus de place, voire toute la place, occultant ainsi la dimension humaine de la naissance. Le taux de césarienne est en augmentation constante, décidée le plus souvent par les professionnels, pas toujours, loin s’en faut, pour des raisons médicales mais souvent pour convenance personnelle ou par efficacité budgétaire. Cela peut être ressenti comme une violation par l’enfant dont il ressentira très longtemps les effets.

La femme est totalement prise en charge, faisant confiance au corps médical de décider ce qui est bon pour elle, de décider quand et comment le bébé doit venir au monde, au nom du principe de précaution afin de minimiser les risques. Un chantage est exercé auprès de celles qui voudraient accoucher de manière plus naturelle. « Vous vous rendez compte si cela se passait mal. Votre enfant vous le reprocherez toute votre vie ! ». Oui mais, à quel prix !

Des méthodes plus naturelles existent : position accroupie, accompagnement énergétique pour dépasser les peurs, l’usage de baignoires, les maisons de naissance. De nombreux exemples existent dans d’autres pays, aux Pays bas, au Québec…qui pourraient inspirer largement ce qui se pratique dans notre pays.

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